Ombres dans le ciel

Que se passait-il ce jour-là? Qu'est ce qui allongeait ces ombres d'en haut sur ce tapis de petits flocons translucides? On ne voyait rien de ce qui pouvait se passer. Qui visitait l'étage supérieur?

Ombres sur la mer

Ombres au sol

L'ombre des nuages dessine au sol d'improbables cartes.



Ou sur le flanc de la vallée.

Torchères

Le spectacle des torchères de Lacq quand nous arrivions le soir à Pau, après deux jours de voyage, était incompréhensible et fascinant.
Le soleil couchant allume des trainées de vapeur d'eau, et le vent emmène leurs couleurs changeantes.







Les photos sont ici, comme toujours, en ordre chronologique sauf les deux panoramiques ci-dessous.

Plaisir de la couleur

Arc bleu sombre

Quand les rayons d'ombre qui délimitent les crépusculaires et les anticrépusculaires se rejoignent, on ne voit qu'un arc bleu sombre ployé sur l'horizon.

Au premier étage

Quand le plafond nuageux devient plancher.

Pâtisseries

Et à l'arrivée, un plateau de petits choux s'étendait au-dessus de nous. Avec chacun une touche de fraise.

J'aurais voulu ouvrir le hublot

En revenant de Rurutu, l'avion naviguait à l'étage supérieur, entre le plafond de cumulus, celui qui nous cache souvent le reste, et un autre plafond, supérieur, d'altocumulus.


De discrets rayons anticrépusculaires ou plutôt des rayons d'ombre joignaient ces deux plafonds. Petit à petit, ces rayons sont devenus plus nets, et visibles dans toutes les directions.


Jusqu'à ce moment magique où est apparu ce qu'on ne voit jamais, le nœud où se joignent tous les rayons, l'antisoleil, le miroir des crépusculaires qui naissent du soleil masqué par des nuages irréguliers.

Couronne de rayons

Puisqu'au crépuscule du soir Moorea rayonne de rayons crépusculaires, au crépuscule du matin, elle peut rayonner de rayons anticrépusculaires.

Vue du Mont Tapioi

Du Mont Tapioi, 90 mètres au dessus de la ville d'Uturoa, sur l'île de Raïatea, on domine l'île voisine de Tahaa. La végétation empêche de voir l'ouest, mais qu'importe, les couleurs à l'est sont plus subtiles que celles du coucher du soleil, qui lui même est rarement violent.