Cristaux

Les cirrus, fins nuages d'altitude, sont formés de cristaux de glace plutôt que de gouttelettes d'eau. Le soleil en les traversant les allume et révèle les milliards de diamants qui les composent. Au lieu de la décomposition immuable du spectre de la lumière solaire en arceaux empilés et de couleur fixe, on a un nuage entier que le vent déforme en permanence, et qui se colore ici ou là, au gré de sa fantaisie.









Le ciel près du soleil parait décoloré, et les photos ont été sous exposées pour mieux montrer les délicates couleurs des irisations, d'où ce ciel gris.

Ombres projetées

La lumière est invisible; on ne voit la lumière que lorsqu'elle passe à travers une vapeur, un voile nuageux, de la poussière.
Le rayon crépusculaire, un rai de lumière solaire (ou lunaire, pourquoi pas) rendu visible.
Mais ce que l'on voit ici, ce n'est pas le trait lumineux, c'est le trait d'ombre. Celui ci n'a pas de nom, me semble-t-il.

Vert que je t'aime vert

Vert que je t'aime vert.
Vent vert. Vertes branches.
Le bateau sur la mer,
le cheval dans la montagne.
(Federico Garcia Lorca).

Des nuages sombres se frangent parfois des couleurs de la mer.

Vent d'Ouest

On voit bien

qu'il s'agit d'une vaste peinture tendue derrière la crête. Aucune profondeur ici, un aplat, un mur devant lequel se promènent de joufflus cumulus.

Décor

Un deuxième plan plus fantaisiste dans ce sobre décor que forme l'île de Moorea sur l'horizon.

Coiffe

La coiffe nuageuse surgissant de derrière la crête est cisaillée par le vent et se change en aile.

Plume

Souvent, le soir, apparaît une coiffe de nuages sur la crête. Elle s'élève et se gonfle pour former une immense plume.
(cliquez pour agrandir, le diable est dans les détails)

Voir le vent