mardi 17 novembre 2009

J'aurais voulu ouvrir le hublot

En revenant de Rurutu, l'avion naviguait à l'étage supérieur, entre le plafond de cumulus, celui qui nous cache souvent le reste, et un autre plafond, supérieur, d'altocumulus.


De discrets rayons anticrépusculaires ou plutôt des rayons d'ombre joignaient ces deux plafonds. Petit à petit, ces rayons sont devenus plus nets, et visibles dans toutes les directions.


Jusqu'à ce moment magique où est apparu ce qu'on ne voit jamais, le nœud où se joignent tous les rayons, l'antisoleil, le miroir des crépusculaires qui naissent du soleil masqué par des nuages irréguliers.




2 commentaires:

K. a dit…

whaou! Vous mériteriez d'exposer au Havre...

Coucouville les Nuées a dit…

C'est comment au fait?