samedi 7 mai 2011

Beautés de la perspective

"Quelle douce chose que la perspective!" s'exclamait le peintre Paolo Uccello. Que ce qui est loin parait plus petit que vu de près est connu depuis longtemps, sans même remonter à cette encyclopédie de la Chine antique que Borges prétend avoir lue qui liste séparément les "animaux qui vus de loin ressemblent à des mouches".
La perspective, mise en modèle mathématique à la Renaissance, avec ses lignes de fuite, est celle qui nous permet de voir le soleil dans sa glorieuse nature rayonnante.
Paradoxalement, les nuages le cachant, en filtrant sa lumière par leurs échancrures, nous font voir comme une dispersion lumineuse en tous sens des rayons parallèles.







4 commentaires:

Olga Theuriet a dit…

La nature sait-elle faire autrement ?

Gipéhel a dit…

Le Ciel est un artiste génial. Son pinceau virevolte sur la toile d'un geste infaillible.
Son inspiration se renouvelle sans cesse, jamais il ne se répète. il imagine des formes inouies, joue avec les lois de la perspective.
Pour jouir de ses chefs d'oeuvre, Il suffit de lever les yeux.
Un appareil photo, une âme de Néphélibate (mais aussi d'artiste) sont des alliés précieux pour emprisonner ces instants magiques et les partager.

A ce titre Coucouville les Nuées a parfaitement rempli sa mission. Qui vient lui rendre visite, après ne regardera plus le ciel du même oeil.

Coucouville les Nuées a dit…

Rose: En effet, la nature ne peut pas faire autrement, et nous non plus ne pouvons pas faire autrement que de voir ce qui n'existe pas, des rayons parallèles qui divergent ou convergent...

Gipéhel: Merci de me rappeler que je me suis promis depuis longtemps d'écrire un billet sur la manière dont ma vision du ciel a changé!

K. a dit…

J'adore!