Le soleil nous envoie des rayons de lumière, ce qui nous permet de le voir (rappelons aux étourdis que nous ne voyons que ce qui reflète ou émet de la lumière). Enfin, nous ne voyons cette lumière que si quelque chose la rend visible: la poussière ou l'humidité, et nous ne la voyons enfin sous forme de rayons que si un trou dans le volet, une échancrure dans un nuage l'isole. Crépusculaires, on les appelle, ces rayons.
Tous les rayons qui nous parviennent sont parallèles, puisque ceux qui partent dans d'autres directions que la ligne directe soleil-rétine se perdent sur nos joues, notre front et nous chauffent mais ne nous aident pas à voir.
Par un effet de perspective nous les voyons cependant diverger dans toutes les directions, rayonner...
Pour parfois être vus converger à nouveau après avoir traversé le ciel. Vous êtes encore là?
Ce point de convergence des rayons est donc l'image opposée du soleil, un anti-soleil.
Quoi de plus humide et poussiéreux qu'une eau un peu trouble? Le soleil au zénith, le fond assez loin pour n'être pas visible, et voilà les rayons anti-crépusculaires qui convergent vers un soleil noir. Gérard de Nerval le connaissait-il?
Ce qui vient brouiller le point anti-solaire, c'est une baleine et son petit.
8 commentaires:
Hello !
Intéressant !! très !
...et derrière le soleil noir...
une éclipse ?
Non, un baleineau!
Merci Doc' !
Kaunista sinistä, tunnelmaa. Markku
Dites DOc, est-ce que le soleil ne ferait pas beaucoup de lumière pour beaucoup se cacher le gredin ?
Doc? ça me semblait plutôt professoral comme texte!
Genre prof de physique de seconde ou première...
The blue from the Pacific ocean!
Le ciel me donne des vertiges et je m'efforce de rester distrait... c'est volontaire, nécessaire, et j'ai une affection particulière pour les autruches!
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